Le jeudi 30 mai 2024, s’est ouvert l’atelier de formation sur le Marquage Budgétaire Sensible au Climat (MBSC) dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée dans la salle de réunion du 6ème étage du Ministère de l’Economie et des Finances. Cet atelier a pour objectifs de favoriser l’identification et le suivi des dépenses liées au climat pour permettre au Gouvernement de mieux évaluer l’efficacité des politiques publiques en la matière et d’ajuster les stratégies en conséquence pour maximiser leur impact.
Elle a été présidée par le Directeur Général du Budget, M. DIOUF MAISSA Djibo, en présence de ses collaborateurs, à savoir Monsieur Adamou SEYDOU, Directeur Général Adjoint du Budget, Monsieur OUSMANE Nassirou, Directeur du Budget, du Représentant Résident du Fonds Monétaire International (FMI) au Niger, d’une Experte Climat du FMI en mission au Niger, de l’Expert Facilitateur du FMI/AFRITAC, ainsi que de plusieurs cadres centraux du Ministère de l’Economie et des Finances et des Ministères sectoriels concernés par les questions climatiques.
Dans son intervention, le Représentant Résident du FMI au Niger a, de prime abord, rappelé le cadre dans lequel s’inscrit cette session de formation. Il s’agit d’une mission d’assistance technique du fonds en lien avec les engagements pris par le Niger, relatifs à la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD) qui est un nouvel instrument adopté par le FMI pour aider les Etats à renforcer la résilience face au changement climatique.
L’intérêt du FMI pour les questions climatiques, a-t-il poursuivi, réside dans le fait qu’il y a un lien direct entre la stabilité macroéconomique et le changement climatique. En effet, selon le Représentant Résident, pour avoir de bonnes prévisions budgétaires, il est nécessaire d’intégrer les effets potentiels du changement climatique.
Quant au Directeur Général du Budget, dans son mot d’ouverture, il a d’abord adressé ses remerciements, au nom du Ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé des Finances au FMI pour son assistance technique dans la mise en œuvre des réformes en gestion des finances publiques.
Il a ensuite souligné l’importance de la formation dont les objectifs sont entre autres : favoriser l’identification et le suivi des dépenses liées au climat pour permettre au Gouvernement de mieux évaluer l’efficacité des politiques publiques en la matière et ajuster les stratégies en conséquence pour maximiser leur impact.
Aussi, l’intégration du climat dans le processus budgétaire, qui part de la planification à la budgétisation, permet au Gouvernement de s’assurer de la prise en compte des conditions climatiques dans les secteurs économiques et politiques.
Il a également relevé l’importance de la transparence budgétaire par rapport aux fonds publics alloués au climat, car elle permet aux citoyens de voir les efforts de l’Etat dans la lutte contre le changement climatique. Cette démarche favorise aussi la mobilisation de nouveaux types de ressources tels que les Obligations Vertes.
Monsieur DIOUF a conclu en exhortant les participants à être attentifs et assidus à la formation, au vu des enjeux et des opportunités qui y sont attendues.